Trois femmes se retrouvent dans un bar tard le soir.
Ensemble, elles tentent de recoller les morceaux d'existences.
Leur existence d'abord, et se faisant, celles de beaucoup d'autres. Pour elles, chanter devient un vecteur de force. Un langage incomparable qui les relie.
Dans ce bar, qui ressemble à tant d'autres, on peut sentir les souvenirs remonter par flots. Odeur de vin, cigare, piano, conversations saturées de trajets, entre bonjours et bonsoirs, on y boit des verres de larmes et de rires sur fond de match de boxe à la radio.
C'est dans ce « décor banal à pleurer », comme chantait Piaf, que semble s'être arrêté le temps, suspendu au bout des lèvres de la tenancière qui perce les sons de la radio par quelques premières notes chantonnées... Complice, une femme dont on croirait la présence éternelle, a aussi des choses à dire, ou plutôt à chanter.
C'est à se demander s'il s'agit là d'une vieille habitude qu'elles auraient, de transformer le bar à la nuit tombée, en lieu de tous les possibles.
Puis, il y a cette troisième femme, mystérieuse, qui apparaît. Inconnue, ses pas résonnent dans l'espace et très bientôt, ce sera aussi sa voix, venue chanter les questions qui soulèvent son cœur.
Dans cette avancée nocturne, les esprits et les corps trouvent leurs libertés grâce à l'inattendu.
Photos : Mila Roulx, Denis Touzard, Nikus...
Photos : Stéphane Bluzat
Note d'intention du spectacle
Ce spectacle de chant réunit trois jeunes chanteuses aux voix à la fois distinctes et complémentaires.
S'il n'y a que des reprises de chansons qui nous ont déjà trotté à l'oreille, la composition des arrangements, transpositions et accompagnements sont de leur création. Ensemble, ces chants forment la dramaturgie du spectacle, s'éloignant ainsi du tour de chant pour aller vers une forme de théâtralité.
Harmonies, polyphonies, piano, et looper... sont les accompagnements vocaux et instrumentaux du spectacle. Soutenus par des éléments de percussions présents dans le bar : table, verres, bouteilles.
À travers l'histoire de ces trois femmes, s'opère pour le public une redécouverte de plusieurs générations de chanteuses : comme Les amants d'un jour d'Edith Piaf à la manière d'un tango, ou encore le chant d'amour de Dalida transformé pour dire que c'est ELLE qui venait d'avoir 18 ans.
Sans être un cabaret, ce spectacle chanté va puiser dans les registres scéniques qui fondent ce genre : reprises, transformation des textes, numéros avec objets, service de boisson (un shooter d'alcool est offert au public), effeuillage... Le bar des âmes perdues cherche à décaler ces éléments pour venir servir l'histoire de ces femmes, dévoilant la poésie de chacune.
Si elles n'avaient pas prévu, que, cette nuit le chant allait révéler en elles les joies de la lutte, la révolte pour la vie, et la liberté des désirs... ce sont les mots de Léo Ferré qui nous le rappellent :
« Les plus beaux chants sont des chants de revendication. »
Vidéos : Baptiste Crusson
Le Bar des Âmes Perdues a pu jouer :
-
Chez Sonia, aux Vigneaux - soirée privée
-
Chalet Flocon, Briançon - soirée privée
-
Festival Chapeaux-Hauts, L'Argentière-la-Bessée
-
Chalet L'Orpin, Monêtier-les-Bains - soirée privée
-
Bibliothèque de Val-des-Près
-
Brewpub, Le Monde d'Après, L'Argentière-la-Bessée
-
Chalet Cosy, Monêtiers-les-Bains - soirée privée
-
Chez les Croquignards, La-Roche-de-Rame
-
La Frérocerie, Saint-Crépin
-
Médiathèque La Ruche, Briançon
-
Scène du café Bayard, Grenoble
-
aux 3C, Aix-en-Provence
-
Café Villageois, Lauris
-
au Château du Chapoul, Briançon
-
La Passa, Vallouise
-
Kazdal, Briançon
-
Le Bar de la plage de Serre-Ponçon
-
Maison des Jeunes et de la Culture, Briançon
-
Lycée d'Altitude de Briançon
-
Le Hang'Art à Serres
-
Le Festival EssertFolies en Suisse
-
Lycée d'Altitude de Briançon
-
Festival Les Débardeurs (Théâtre des Déchargeurs, Paris)
-
Bibliothèque Municipale de La-Salle-les-Alpes
-
La Fête du Pain des Alberts (Hautes-Alpes)
-
Brewpub, Le Monde d'Après, L'Argentière-la-Bessée
Les comédiennes
Inès Tripier
Née dans les montagnes des Hautes-Alpes, c’est dans ce paysage et dans le cadre d’une Spécialité Théâtre qu’elle se forme au théâtre et au chant. Elle prend conscience de sa voix et monte avec trois autres jeunes femmes un groupe de chants a capella : Les Dames Pipi. Après quelques étés à expérimenter rythmique et harmonies sur les marchés elle décide de reprendre sa formation théâtrale et s’envole pour la Biélorussie. C’est donc au sein de l’école Demain le printemps, à Minsk, qu’elle abordera des aspects plus techniques et qu’elle apprendra à assumer pleinement son instrument vocal. A son retour, l’amour des harmonies la rattrape rapidement, elle monte au sein de la compagnie Saxifrage plusieurs projets de spectacles chantés dont Les veuves désabusées et Le Bar des âmes perdues. En parallèle, elle met en musique et chante des textes écrits par Nils Lisnic pour les films de Mila Roulx dont Souviens moi et Blanc comme terre.
Photo : Mila Roulx
Angèle Haury
Originaire de Briançon dans les Hautes-Alpes, ce n’est que tardivement que le chant se présente à elle. Lui qui était jusque-là insoupçonné et lointain, a paru soudain évident, dans une salle de classe du lycée au sein de sa Spécialité Théâtre. Et la voix a cherché son chemin, parmi et avec celles de trois de ses camarades : Les Dames Pipi étaient nées, groupe a capella à quatre voix entre rythmiques et harmonies. Dès 2019, elle suit une Licence en Lettres Modernes qui lui laisse l’occasion de développer en parallèle projets personnels et communs, plastiques et musicaux, principalement au sein de l’association Saxifrage. En 2021, elle crée avec Mélissa Haury un conte poétique, La Gitane ; elle chante et met également en musique les textes de Nils Lisnic pour les films de Mila Roulx, Souviens-moi et Blanc comme Terre. La même année, elle monte le projet musical Le Bar des âmes perdues.
Photo : Denis Touzard
Léa Guérin
Originaire d'Orléans, elle se forme au théâtre au conservatoire où elle découvre parmi de vastes choses les ressources de la voix chantée et parlée, grâce aux cours de chant choral donnés par Daniel Prat. Après l’obtention de son Diplôme d’Études Théâtrales, elle poursuit son parcours grâce à une formation de théâtre d'un an en Biélorussie, à l'école Demain le Printemps, qui lui permet de renforcer sa technique musicale. Elle y apprend le piano, dans le but de s'accompagner au chant, et fortifie ses capacités physiques et de danse. A son retour, elle valide un DEUST 2 de Théâtre à la faculté d’Aix-en-Provence, où elle suit un stage de chant avec Fred Kodiak. En parallèle, elle continue d'allier son travail d'actrice, de metteuse en scène et de chanteuse au sein de la Collective Saxifrage dont elle est membre : en 2019, un spectacle de chant - Les veuves désabusées, en 2020, un spectacle documentaire et musical sur Colette Magny, et en 2021, le spectacle chanté Le Bar des âmes perdues. Elle est aussi co-organisatrice des festivals Chapeaux Hauts et Chapka Haute, de la même collective. Elle est également comédienne pour les créations de la compagnie Les Méridiens (Strasbourg), ou la compagnie Entre deux plis (Lyon), ou encore les comédies musicales de Tous en scène (Briançon). A partir de 2023, elle travaille avec la compagnie Les Chevaliers d'Industrie (Limoges) en tant que script de répétition pour un travail d'archivage et de documentaire sur le processus de création de leur prochain spectacle. Elle se passionne aussi pour la transmission et intervient régulièrement pour des ateliers de théâtre en collèges, lycées et facultés.
POINT PRESSE
Chronique de Tata.cul.ture
13 juillet 2023, Théâtre Les Déchargeurs (Paris)
"Alors voilà,
Au bar des âmes perdues, on se retrouve le soir, entre femmes. Et l’on chante des chansons de femmes. Des chansons qui parlent des femmes comme ne le font jamais les hommes, trop occupés à prendre leurs jambes pour des compas, leurs ventres pour des matrices, leurs seins pour des mamelles tentatrices, leurs bouches pour des cuves.
On chante ce que c’est que boire comme une femme, aimer comme une femme, espérer comme une femme. Ce que c’est que désirer et aussi en avoir marre. La coupe pleine, le couple dispensable. On chante à en rire en rimes. On donne de la voix et de l’écho à celle des autres femmes. On fait résonner le son sublime de la sororité.
Inès Tripier, Léa Guérin et Angèle Haury forment un formidable trio de chansonnières pour livrer des interprétations brillantes des paroles de Dalida, Piaf, Juliette, Anne Sylvestre, Clara Luciani, Stacey Kent, Catherine Ringer, Barbara Weldens…"
Pour nous contacter :
06.73.88.37.85 / 06.60.56.73.74 / 06.73.62.26.04
RETROUVEZ-NOUS SUR INSTAGRAM